Aménager les modèles de temps de travail favorables aux travailleurs avec les partenaires sociaux
Les résultats du sondage publiés aujourd’hui confirment une chose: la réglementation actuelle des modèles de temps de travail aménagés par les partenaires sociaux dans le cadre juridique en vigueur constitue la voie à privilégier.
Les conventions collectives de travail et la loi sur le travail existantes rendent déjà possible la flexibilité souhaitée par de nombreux travailleurs, qui leur est favorable. L’enquête a été réalisée par l’institut de recherche Sotomo pour le compte de l’Union patronale suisse.
Le sondage a été réalisé par l’institut de recherche Sotomo pour le compte de l’Union patronale suisse. Les résultats soulignent en particulier que moduler soi-même son temps de travail permet de mieux concilier vie privée et vie professionnelle. D’après les résultats du sondage, cela peut réduire le stress et augmenter la satisfaction du travailleur. Aujourd’hui déjà, la loi sur le travail en vigueur rend possibles ces modèles flexibles, ce qui est important pour de nombreux travailleurs.
Selon Daniel Hügli, responsable du secteur TIC au syndicat syndicom: «Le sondage montre clairement que le droit du travail en vigueur offre dès à présent de nombreuses solutions pour la flexibilité du temps de travail; ces solutions répondent tant aux besoins des travailleurs que des entreprises. Pour l’avenir, il s’agit de continuer à construire cette flexibilité dans l’intérêt des collaborateurs et de favoriser davantage, dans les conventions collectives de travail, des modèles innovants qui prennent en compte les différentes phases de la vie des collaborateurs.»
Cela est d’autant plus valable que les règles spécifiques pour des branches précises ou des entreprises peuvent être définies entre les partenaires sociaux dans les conventions collectives de travail (CCT), ce qui rend possible une mise en œuvre adaptée aux besoins et proche de la pratique.
Une réduction du temps de travail sans perte de revenu peut apporter une augmentation comparable de la satisfaction professionnelle. Cela pourrait constituer un argument très intéressant pour les entreprises souhaitant augmenter leur attractivité face à la concurrence sur le marché du travail et soutenir l’activité économique.
Enfin, les résultats du sondage constituent aussi un mandat pour agir adressé aux partenaires sociaux: il faut mettre en place des modèles de travail encore plus adaptés aux différentes phases de la vie professionnelle, qui prennent en compte les besoins des travailleurs. À cet égard, il est important de faire une séparation claire entre la vie privée et la vie professionnelle; des mesures telles qu’un droit à la non-joignabilité pourraient ici jouer un rôle important pour assurer la protection de la santé et lutter contre le décloisonnement du travail.