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Après la démission de Doris Leuthard, il faut un service public fort, orienté vers l’avenir, socialement progressiste

En raison de la démission de Doris Leuthard et du changement que cela impliquera au DETEC, l’occasion se présente pour un ajustement correctif dans le domaine du service public. La Suisse a besoin d’un service public fort, orienté vers l’avenir, de haute qualité et déterminant pour le progrès social et économique. Pour ce faire, il faut définir plus largement le service public et fixer de nouveaux objectifs stratégiques clairs pour les entreprises publiques.

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Le service public comme droit fondamental

Dans un contexte de mutation rapide, un service public fort est une condition indispensable à la paix sociale, à la démocratie et à l’égalité des chances. Pourtant, le démantèlement et la déréglementation se poursuivent, alors que la population s’est opposée à plusieurs reprises à un démantèlement. Il s’agit dès lors de mettre un terme à cette tendance. Un service public de qualité et l’égalité d’accès aux prestations postales et logistiques, aux télécommunications et aux médias doit constituer un droit fondamental, comme pour les secteurs importants du service public qui ne peuvent pas être mis à disposition via le marché et le profit, p. ex. dans le domaine social, la formation de base ou les services administratifs généraux. Les entreprises publiques ont donc besoin de nouveaux objectifs stratégiques clairs qui ne soient pas axés sur les bénéfices, mais qui s’orientent vers un développement dynamique des prestations.

Pour le compte de tous les salariés

Le service public a en outre pour mission de garantir de bonnes conditions de travail, de bons salaires et de bonnes formes de contrat, qui fixent des critères sociaux pour la Suisse. La sous-enchère salariale exercée au travers d’externalisations à des sous-traitants n’est pas acceptable. Les entreprises publiques – tant la Confédération que les communes – doivent assumer ici un rôle de modèle.

Le service public doit être placé au centre des préoccupations politiques

Le service public n’est pas un jouet dont on peut remplacer des pièces à sa convenance. C’est un pilier du contrat social. La qualité du service public traduit le niveau de civilisation d’une société. C’est pourquoi il doit constituer un enjeu politique majeur.

Il s’agit maintenant de saisir cette chance. Le service public est l’instrument le plus puissant de la politique pour concevoir une Suisse moderne et socialement sûre.

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