Augmentation de salaire et réduction du temps de travail dans la branche de l’infrastructure de réseau
Les partenaires sociaux de la branche de l’infrastructure de réseau – le syndicat syndicom et les associations patronales AELC et SNiv – se sont mis d’accord sur une augmentation de 1% de la masse salariale totale pour le 1.1.2025 lors des négociations salariales de cette année. En même temps, la durée hebdomadaire du travail diminue de 42 à 41 heures en début d’année.
Communiqué de presse commun des partenaires sociaux syndicom, SNiv et VFFK
L’augmentation de la masse salariale peut être répartie individuellement au sein de l’entreprise. Le Conseil fédéral a déclaré l’augmentation des salaires de force obligatoire générale au 1er mars 2025. La réduction du temps de travail avait déjà été convenue lors du dernier renouvellement de la convention collective de travail (CCT). La baisse du temps de travail hebdomadaire d’une heure équivaut pour les travailleurs-euses concerné-es à une hausse de salaire effective d’environ 2,4% par heure travaillée.
Daniel Hügli, responsable du secteur TIC au syndicat syndicom, dit:
«La réduction du temps de travail est importante pour les employé-es. Ils et elles disposent ainsi de plus de temps libre et de repos avec le même salaire. C’est un modèle aussi pour d’autres branches!»
Stefan Salzmann, président du SNiv, dit:
«Avec ce résultat de négociation, nous prouvons notre capacité à agir comme partenaire social en des temps difficiles. L’augmentation des salaires et la réduction du temps de travail convenues tiennent compte des besoins de nos collaboratrices et collaborateurs. En tant qu’organisation patronale, nous observons attentivement l’impact de ces mesures sur la productivité et la compétitivité de nos entreprises.»
Michael Eichenberger, président de l’AELC, dit:
«Le résultat de négociation est adapté aux différents segments de marché de notre branche et assure aux entreprises la flexibilité nécessaire, à laquelle nous attachons de l’importance en tant qu’organisation patronale.»
Les négociations salariales se basent sur la convention collective de travail (CCT) pour la branche infrastructure de réseau, dont le champ d’application a été étendu en 2018 et qui est applicable à tous les prestataires de la branche. La CCT règle les salaires minimaux, le temps de travail et les frais pour près de 5500 travailleurs-euses de la branche. Grâce l’extension du champ d’application, la CCT protège également les employé-es de prestataires étrangers contre le dumping salarial et favorise ainsi une concurrence de qualité sur une base équitable..