Comme La Poste le confirmait fin octobre 2024, elle a l’intention de fermer 170 offices en Suisse. Les cantons de l’Arc jurassien en particulier seront frappés de plein fouet. Dans les cantons du Jura et de Neuchâtel, presque un office sur deux doit être fermé. Dans le canton du Jura, la fermeture concerne 8 offices sur 17, et à Neuchâtel 11 sur 24. Ce mercredi matin, quelques 150 citoyennes et citoyens préoccupé-es ainsi que les employé-es concerné-es de La Poste ont exprimé publiquement haut et fort leur incompréhension contre l’intention du géant jaune de fermer des offices. Les manifestant-es, rassemblé-es devant le Parlement jurassien à Delémont, ont répondu à l’appel de syndicom – le syndicat de La Poste – pour exprimer leur mécontentement.

Service universel essentiel pour le bien commun

Les participant-es ont dénoncé le démantèlement prévu du service public. Jean-François Donzé, secrétaire régional de syndicom, ne mâche pas ses mots :

« Nous exigeons que nos politicien-nes s’engagent activement dans la Berne fédérale pour maintenir les offices de poste et les emplois dans notre région. Un service postal universel de haute qualité est essentiel pour le bien commun de notre société. »

Les manifestant-es attendent des autorités communales et cantonales qu’elles s’impliquent et mettent en œuvre tous les moyens nécessaires pour préserver le réseau postal actuel. Les intentions de fermeture d’offices menacent l’attractivité de leurs communes.

Les épiceries ne garantissent pas le secret postal

Pour le syndicat syndicom, le service public peut et doit avoir un coût, car il renforce la cohésion de la Suisse. Les offices de poste et leur présence sur tout le territoire sont un facteur clé de La Poste, qu’il faut préserver en faveur de l’économie et de la population. Le syndicat exige que les responsables de La Poste ne prononcent aucun licenciement et attend que celle-ci donne des garanties en ce sens. Par ailleurs, syndicom voit d’un œil critique l’attribution de tâches du service universel à des filiales partenaires. Ce transfert constitue un affaiblissement du service public, car ces agences postales ne disposent pas du personnel qualifié et ne peuvent pas proposer des prestations de qualité à toutes et tous. Cela porte en outre atteinte à la convention collective de travail de La Poste. Aux yeux de la population, les épiceries de village n’offrent pas le même environnement de confiance que celui garanti par le secret postal et donc par les offices de poste.

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