Hommage à
David Buhlmann

David est né le 12 janvier 1933 dans le quartier de Chailly à Lausanne. Sa mère était institutrice et son père typographe.

Sorti de la scolarité obligatoire, David a fait l’école de céramique à Chavannes puis est parti travailler dans la porcelainerie, à Langenthal.

Durant son travail en usine, aussi bien à Langenthal qu’à Romanel, il a côtoyé des collègues d’origines diverses: Italiens, Espagnols, Portugais et il aimait entretenir des liens amicaux avec eux. En plus du français, de l’allemand, du suisse allemand, il s’est mis à parler italien, espagnol, portugais et espéranto. C’est à Langenthal qu’il a eu ses premiers contacts avec cette langue créée pour unir les humains, et c’est devenu une véritable passion pour lui.

Sensible aux liens entre personnes de tous horizons, à l’entraide aux plus démunis et à l’écologie, il a été l’un des fondateurs du parti des Verts à Prilly, notamment avec François Marthaler et Luc Recordon. Il a siégé au Conseil communal durant un peu plus d’une législature. Il soutenait plusieurs associations caritatives, dont Longo Maï.

David a toujours beaucoup dessiné, colorié, créé des personnages. Il inventait des histoires, les écrivait, les dessinait. Il a fait des bandes dessinées, avec textes. Il a fait partie du comité d’organisation du 150^e anniversaire de «Cent cinquante ans de syndicalisme dans l’imprimerie à Lausanne».

C’est peut-être à la suite de son père typographe qu’il a fait partie de l’Amicale des Anciens de l’Imprimerie puis qu’il l’a présidée jusqu’à sa mort.

Il a aussi participé à la création de «l’Espace Rencontre», deuxième «quartier solidaire» de Prilly. David était un homme qui avait une ligne de vie et il l’a suivie jusqu’au bout.

Il y a un peu plus d’un mois, son état de santé s’est détérioré et il a dû être hospitalisé. Ne pouvant plus envisager un retour à son domicile, il est entré à l’EMS de la Blécherette le 21 octobre. Juste un mois plus tard, c’est là qu’il a rendu son dernier souffle, en présence de sa sœur Marie.

Résumé de François Rusillon