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AVSplus : osons l’idée !

BerneFrIBourGjuraEncore un tour de viS ?

1er congrès suisse des indépendant·e·s

20 avril, de 8 h 45 à 16 h 30. PROGR, centre de production culturelle, Waisenhausplatz 30, Berne. Détails : notre dernière édition, p. 7.

1re assemblée des délégué·e·s
secteur Logistique - préavis

Samedi 4 mai, 10 h 30 – 14 h, suivi d’un repas, Kursaal, Berne.

conférence des femmes syndicom

1er juin, 9 h 15 à 16 h 30, Gaskessel, Sandrain­strasse 25, Berne. Depuis la gare de Berne, tram 9 (Wabern) ou bus 19 (Blinzern) jusqu‘à Sulgenau, puis 10 minutes à pied.

Exigences professionnelles posées aux femmes et conséquences :

« Exigences posées aux femmes » : Contribution de Michela Seggiani (lic. phil., commerçante et experte en genre).

« Burn out chez les femmes » : Contribution de Stefanie B. Thomann (BSc. en économie d’entreprise avec approfondissement en ressources humaines)

Inscrivez-vous jusqu’au 10 mai 2013 à : syndicom, Secrétariat central, GI Femmes (Toya Krummenacher), Monbijoustrasse 33, 3001 Bern. Tel 058 817 18 18 ou par e-mail : gleichstellung@syndicom.ch

conférence des migrations syndicom

29 juin, 29 juin, 09 h 15-16 h 30, Casa ­d’Italia, Bühlstrasse 57. Infos : gleichstellung@syndicom.ch

Section Fribourg Télécom

Assemblée Générale annuelle

Vendredi 26 avril à 18 h, restaurant St-Léonard à Fribourg. Orateur : Markus Reber, chef RLA Swisscom. Un souper offert par la section suivra (inscription).

Genève

Grande manifestation pour le respect des droits syndicaux

Samedi 1er juin à 14 h., place du Molard.

Une manifestation de solidarité contre les licenciements abusifs aura lieu à Genève. L’USS appellera ses membres à y participer (des informations suivront). En effet, il s’agit, d’une part, de la garantie du droit de grève en Suisse et, de l’autre, du respect des CCT. Soit des deux piliers sur lesquels repose la liberté syndicale.

Prendre le tram 14, direction P+R Bernex, arrêt Bel-Air, 3 minutes à pied jusqu‘à la place du Molard.

Org. : USS et SSP.

section Arc Jurassien-Jurabogen

Assemblée Générale annuelle

Samedi 27 avril à 15h. Au centre de Loisirs de Saignelégier (salle Saturne). Un apéritif dînatoire suivra.

Ordre du jour : notamment la remise du catalogue des revendications CCT Poste à Mme Ruoff le 4 mai à Berne.

140 syndicalistes arrêtés en Turquie

Le syndicat suisse des services publics (région de Genève) condamne fermement le coup de filet réalisé par la police turque le 19 février à l’aube, visant les membres et les dirigeant·e·s de la confédération syndicale des travailleurs du secteur public (KESK).

Cette nouvelle attaque, orchestrée par les autorités turques à l’encontre du mouvement syndical turc, a conduit à l’arrestation de pas moins de 140 syndicalistes, dans 29 villes du pays.

L’offensive policière a pris, notamment, pour cible des responsables féminines de syndicats affiliés au KESK : Egitim Sen (syndicat d’enseignants), SES (syndicat des employé·e·s des services sociaux et de la santé) et Tüm Bel Sen (syndicat des fonctionnaires des services municipaux). Munie de mandats d’arrêts, la police a fait une descente au domicile de 167 personnes soupçonnées d’entretenir des liens avec des organisations terroristes.(...)

Le SSP (région de Genève) exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les syndicalistes actuellement en détention. Il exhorte en outre les autorités à cesser de harceler et de cataloguer les syndicalistes comme des terroristes. La Turquie doit garantir à toutes et tous ses citoyens le droit à la liberté d’expression et d’association, et permettre aux syndicats de faire leur travail dans un climat exempt de toute forme de violence, de pression ou de menace.

Les durcissements de la loi sur l’asile défendus aujourd’hui par le Conseil fédéral s’inscrivent dans un long processus de démantèlement. Depuis trente ans, à chaque révision introduite, la Suisse s’écarte un peu plus du vrai sens du droit d’asile : protéger les personnes persécutées. (...)

La suppression de la procédure d’asile via ambassade concerne celles et ceux qui sont les plus vulnérables et les plus directement menacé·e·s. Les femmes et les enfants doivent désormais s’adresser à des passeurs souvent sans scrupules et entreprendre un voyage périlleux. De plus, la désertion n’est plus reconnue comme un motif d’asile, ce qui fragilise la position de personnes courageuses qui s’opposent à des régimes militaires et dictatoriaux, comme par exemple l’Erythrée ou la Syrie.

La mesure instaurant des camps pour les demandeurs d’asile dit « récalcitrants », à cause notamment des critères vagues qui sont censés permettre de définir un individu comme tel, ouvre la porte à l’arbitraire. Le raccourcissement des délais de recours contre les décisions d’asile de 30 à 10 jours, comme il est prévu dans la phase test, menace le caractère équitable de toute procédure. A travers cette phase-test est mis sur pied un standard pour le futur dont l’introduction dans la loi ne pourra que très difficilement être évitée.

L’Union syndicale suisse (USS) vient de lancer une initiative intitulée « AVS plus », soutenue tout naturellement par syndicom. Rappelons qu’il s’agit d’obtenir une augmentation linéaire des rentes de 10 %, ce qui équivaudrait à un peu plus qu’une 13e rente AVS. Cette majoration vise subsidiairement à combler l’absence de compensation du renchérissement qui caractérise le 2e pilier depuis plusieurs années.

Actuellement une rente simple minimum s’élève à 1170 fr. alors qu’ au maximum, c’est-à-dire lorsque son bénéficiai­re a cotisé pendant 44 années, elle atteint 2340 fr.. La rente de couple se monte au minimum à 1755 fr. ; son plafond est fixé à 3510 fr., avec le degré de cotisation qui vient d’être rappelé. Avec raison, l’USS porte le souci des rentes dont disposent les personnes à bas ou moyen revenu. Cela dit, on peut se demander si l’augmentation envisagée (soit son aspect linéaire) répond à la préoccupation majeure des initiants. Ne conduirait-elle pas à creuser l’écart entre les rentes du premier niveau et celles qui correspondent au maximum prévu ?

Il est précisé que la dernière hausse réelle des rentes AVS remonte à 1975. Depuis lors, on s’est contenté d’une adaptation au renchérissement. Il faut par conséquent saluer une démarche qui répond à une nécessaire adaptation à la réalité financière délicate que connaissent bien des rentiers actuels. Cependant la trésorerie de l’AVS se présente favorablement, tant au niveau des réserves que des résultats annuels (2 milliards de bénéfice en 2012) !

Cela dit, ne devrait-on pas se préoccuper plus sérieusement de reconsidérer en priorité le minimum des deux rentes (simple et double) ? Certes, mettre sur pied un système général de pension qui puisse satisfaire à des situations financières très diversifiées ne relève pas de l’évidence. Mais l’initiative « AVS plus» ne nous pousse-t-elle pas à réfléchir au-delà de son contenu pour nous demander si le moment n’est pas venu de porter l’effort financier d’abord et surtout sur les basses rentes ? N’est-ce pas à ce niveau qu’il conviendrait, par exemple, d’offrir une augmentation de 300 ou 400 francs, quitte à réduire la majoration prévue pour les rentes maximum ? N’obtiendrait-on pas alors une réduction des dépenses prévues (3,6 mia.) tout en soutenant mieux les rentiers qui en ont réellement besoin ? Ne serait-on pas mieux en accord avec la solidarité recherchée ?

Bien entendu, ce questionnement im­plique une révision des critères actuels d’octroi d’une rente AVS, révision qui exige du temps, de la réflexion et l’apport de compétences. Des exigences qui ne sauraient toutefois induire la passivité ! Avec de surcroît le souci de maintenir durablement une assurance sociale financièrement saine.

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