L’AVS est la prévoyance vieillesse la plus sûre, la plus efficiente et la plus sociale de Suisse. Or, depuis des années, les idéologues du démantèlement social ne cessent de la dénigrer. Mais, grâce à son financement aussi génial que simple et solidaire, l’AVS, l’assurance sociale la plus importante de Suisse, reste solide. Des attaques continuent à être délibérément dirigées contre ce modèle à succès. L’heure est désormais venue pour un contre-projet qui tienne compte des besoins de larges milieux de la population.

Les femmes profiteraient beaucoup de cette hausse. Pour cause de maternité et en raison de l’éducation des enfants, leurs rentes du 2e pilier sont souvent modestes. Dans l’AVS par contre, les interruptions de l’acti­vi­té professionnelle sont compensées au moyen de bonifications pour tâches éducatives, si bien que les rentes AVS des femmes qui ont des enfants sont aussi d’un bon niveau. Les femmes profiteraient donc plus que la moyenne de ce supplément versé sur ces rentes.

Ce qui a une certaine valeur a aussi un certain prix : l’amélioration des rentes de l’AVS devrait coûter 3,6 milliards de francs. Si la Suisse introduisait un impôt fédéral sur les successions, 2 milliards seraient déjà financés de la sorte. Et si l’impôt sur le tabac profitait directement à l’AVS au lieu d’aller dans la caisse de la Confédération, ce seraient 2,2 milliards de francs supplémentaires qui reviendraient d’un seul coup à l’AVS.

syndicom s’est engagé à récolter 11 000 signatures pour que l’initiative aboutisse encore avant les vacances d’été. On peut trouver des feuilles de signature à télécharger et des renseignements supplémentaires sur www.syndicom.ch.

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