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Appel de l’USS

La richesse de la Suisse est l’œuvre de tous et de toutes. Mais elle est injustement répartie. C’est pour cela que les syndicats se battent pour plus de justice en matière de salaire. Ils s’engagent aussi pour une société plus juste, une société qui donne les mêmes chances à chacune et chacun, quels que soient son sexe ou ses origines. Pour une société qui permette à tout le monde d’être autonome. Or, cela suppose des assurances sociales solides. Et des rentes AVS meilleures.

Le 18 mai, nous votons au sujet de l’initiative syndicale sur les salaires minimums, donc sur un point essentiel du programme des syndicats. Cette initiative demande l’introduction d’un salaire minimum général de 22 fr. de l’heure, ce qui correspond environ à 4000 fr. par mois. C’est là la nouvelle jauge pour déterminer si les salaires sont décents ou non. Un oui à cette initiative permettra à 330 000 travailleurs et travailleuses de mieux boucler le mois. Le salaire minimum obligatoire fera aussi obstacle à ceux qui font pression sur les salaires. Ils ne pourront plus, en pratiquant la sous-enchère salariale, jouer les uns contre les autres salarié·e·s indigènes et salarié·e·s étrangers, et s’imposer à leurs concurrents en versant des salaires plus bas qu’eux. Tout le monde en profitera : les patrons qui rétribuent correctement leur personnel n’auront plus à craindre une concurrence déloyale, les contribuables ne devront plus payer l’addi­tion à travers le financement de l’aide sociale et les personnes concernées vivront mieux. Cela créera du pouvoir d’achat, de nouveaux emplois et plus de dignité au travail.

Un oui à l’initiative sur les salaires minimaux fera progresser la lutte contre la discrimination salariale à l’encontre des femmes. Il freinera aussi la marginalisation et la précarisation. Mais ce oui, nous devons l’imposer dans la dernière ligne droite décisive avant la votation. Nous poserons alors la première pierre d’un tournant social.

Pour rendre la Suisse plus sociale, nous nous battons aussi sur d’autres fronts.

Nous devons protéger la population, la défendre contre des projets de démantèlement de la prévoyance vieillesse. Les rentes AVS sont toujours plus à la traîne des salaires et les rentes du 2e pilier sont sous pression. Si bien que le ­revenu touché par beaucoup sous forme de rentes des 1er et 2e piliers ne suffit pas. Si des mesures ne sont pas prises pour y remédier,

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