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Bataille autour de la timbreuse

L’enregistrement de la durée du travail constitue un rempart pour préserver la « délimitation du travail » et protéger la santé des salarié·e·s. Les règles de la loi sur le travail ont été assouplies à cet égard sous certaines conditions. Entrées en vigueur en 2016, elles n’ont pas encore pu prouver leur efficacité que, déjà, certains politicien·ne·s bourgeois exigent leur démantèlement.

 

En Suisse, l’enregistrement de la durée du travail est obligatoire pour tous les employé·e·s. En principe. Car ces dernières années, de plus en plus d’entreprises ont purement et simplement bafoué cette obligation. Dans les métiers qui impliquent un horaire de travail flexible et une grande « autonomie dans la gestion du travail », en particulier, les dispositions de la loi sur le travail sont souvent enfreintes. En 2010, selon une étude du SECO, près de 17 % des salarié·e·s ont omis d’enregistrer leur temps de travail. Soit quelque 670 000 personnes.

Selon la NZZ , la pratique s’est pour ainsi dire établie comme une forme de « violation usuelle de la loi ». Elle aggrave donc la tendance à l’extension de la durée du travail ainsi qu’à la disparition des frontières entre vie privée et vie professionnelle, entraînées par la numérisation croissante.

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