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Blocage total aux IRL Plus

Réunis en assemblée générale extraordinaire le 6 mai en début d’après-midi, les salarié∙e∙s de l’imprimerie IRL Plus SA à Renens (VD) ont pris connaissance du plan social relatif à la restructuration de l’entreprise. Une très grande majorité d’entre elles·eux a décidé de refuser ce plan social en l’état. Ils et elles estiment que ce plan social n’est pas suffisant, qu’il ne tient pas compte des pertes pour les personnes licenciées et transférées et qu’il est également insuffisant pour les personnes qui restent aux IRL. Lors de la création d’IRL plus SA, en 2012, ils et elles avaient déjà dû sacrifier jusqu’à 15 % de leur salaire. La direction, pourtant signataire du contrat collectif (CCT) de l’industrie graphique, ne veut même pas accorder d’indemnités de départ, pourtant prévues à l’article 405 du CCT !

Le 4 mars, la direction avait annoncé des mesures de restructuration et prévoyait le licenciement de dix employé∙e∙s et le déplacement de dix personnes chez M+S Reliure à Yvonand et PCL à Renens. Depuis plus d’un mois, la commission du personnel élargie et le syndicat syndicom tentent de négocier un vrai plan social avec la direction. Lors de la séance du 5 mai 2015, ils ont dû constater qu’ils arrivaient à un point de blocage. En effet, un certain nombre de demandes de la part du personnel se heurtent à une fin de non-recevoir de la part de la direction.

L’Assemblée générale du 6 mai a mandaté la commission du personnel et syndicom pour prendre les mesures qui s’imposent pour débloquer la situation. Une demande a été envoyée aux autorités vaudoises et renannaises – très impliquées dans le sauvetage de l’entreprise en 2012 – et à la Fondation Sandoz pour qu’elles organisent une médiation très rapidement afin de sortir de cette situation de blocage, en invitant toutes les personnes utiles pour parvenir à un plan social qui ait un véritable contenu. En janvier 2014, la Fondation Sandoz, par son pôle imprimerie, la SFFAG, était entrée au capital d’IRL Plus à hauteur de 49 %. « Aucune place de travail n’est mise en cause », proclamait-elle alors. Le personnel attend donc une prise de conscience sociale et un soutien de la Fondation Sandoz, qui a acquis récemment un hôtel de luxe pour 150 millions.

Au moment où nous écrivons ces lignes, nous ne connaissons pas le résultat de cette médiation. Ce qui est sûr, c’est qu’une prochaine Assemblée générale est prévue le 18 mai, qui fera le point de la situation. Les mesures nécessaires seront prises si aucune avancée significative n’est constatée. (YS)

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