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Giornale del popolo et Corriere del Ticino: Une étape supplémentaire vers la concentration des médias

Un appauvrissement de l’offre d’information et une perte supplémentaire de postes de travail dans un secteur où il devient toujours plus difficile de travailler en maintenant la qualité à un niveau élevé.

Comme annoncé hier aux employés par les représentants des éditeurs du Giornale del Popolo et du Corriere del Ticino, il semble que nous avons affaire à une triste capitulation face à la cruelle réalité du marché de la publicité suite à la guerre malsaine que se livre les éditeurs principaux de ces quotidiens sur territoire tessinois depuis l’arrivée sur le marché du journal gratuit 20 minuti.

L’union logistique des rédactions externes des chroniques du Giornale del popolo et du Corriere del Ticino et le développement d’une collaboration entre les rédactions d’économie et de sport commenceront début 2013. Il s’agit là d’une étape préoccupante pour syndicom. Car si c’est une manœuvre qui doit permettre au Giornale del popolo de continuer à exister, cette tendance à la concentration pourrait devenir fâcheuse pour la pluralité de l’information.

Par conséquent, syndicom exige d’appliquer les paramètres de l’ancienne CCT que tous les éditeurs tessinois ont toujours affirmé respecter, bien que cette CCT ne soit plus en vigueur. Par ailleurs, là où une étroite collaboration est prévue entre les rédactions du Corriere del Ticino et du Giornale del popolo, cette dernière doit intervenir à condition que les journalistes l’acceptent de manière explicite et après qu’un plan de mise en œuvre a été évalué et élaboré avec eux. Rappelons en outre aux éditeurs que la ligne éditoriale fait partie intégrante du contrat d’engagement pour un journaliste; il faut donc avoir l’approbation explicite de chaque journaliste pour que son travail et sa signature puissent être utilisés aussi par l’autre titre de journal.   

La situation actuelle nous conforte dans notre idée: il ne sert à rien de défendre la pluralité de la presse sans défendre en même temps les conditions de travail de celles et ceux qui contribuent à produire des informations. C’est pourquoi syndicom se bat en premier lieu pour les intérêts des collègues journalistes. Il exige que des conditions-cadres soient rétablies au niveau régional dans cette catégorie professionnelle, afin d’éviter que cette guerre du marché éditorial et publicitaire se fasse sur le dos des salariés. A nouveau, il invite officiellement la holding Timedia à planifier une série de rencontres avec les partenaires sociaux pour discuter d’une éventuelle convention qui permette de donner les garanties nécessaires pour faire une information de qualité.

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