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Impact négatif de la RIE III sur les employées et les usagères du service public

Un Oui à la RIE III chamboulerait notre vie quotidienne et toucherait fortement les femmes actives.

 

L’acceptation de la RIE III impliquerait des pertes fiscales dramatiques. Selon une analyse approfondie de l’Union syndicale suisse (USS), au moins 4 milliards de francs viendraient à manquer. Les programmes d’économie au niveau fédéral, cantonal et communal qui en résulteront toucheront majoritairement les femmes. Voici pourquoi.

Si elle était acceptée, la RIE III forcerait les communes et les cantons à prendre des mesures de démantèlement qui auraient des conséquences sévères pour la formation, les institutions de la formation et le secteur de la santé. Les femmes – qui travaillent en grand nombre dans les professions de services – seraient exclues du marché du travail.

Dans le secteur de la santé, les femmes constituent 72 % du personnel, presque 74 % dans l’enseignement obligatoire et quasi 92 % du personnel de la petite enfance. Les femmes sont donc surreprésentées dans ces domaines. La RIE III conduirait à des suppressions d’emplois et à une détérioration de leurs conditions de travail.

Toutefois, les économies dans le service public ont aussi une conséquence directe sur les bénéficiaires de ces prestations. Les femmes seraient – là aussi – particulièrement concer­nées, à cause de la répartition inégale du travail familial entre elles et les hommes. Comme les mesures d’austérité entraînent, dans les structures publiques d’accueil des enfants, une diminution des heures d’ouverture, une moins bonne couverture des vacances et une hausse des tarifs, de nombreuses femmes seraient probablement contraintes de quitter le marché du travail. Les femmes qui connaissent déjà la double journée – activité professionnelle, nombreuses tâches ménagères, garde des enfants et des proches – devraient fournir encore plus de travail gratuit.

C’est pourquoi il faut voter NON à la RIE III !

 

8 mars Journée internationale des droits des femmes

Le 8 mars 1908 à New York, 15000 femmes de l’industrie de l’habillement et du textile ont manifesté pour une réduction de la durée du travail, un meilleur salaire, le droit de vote et l’élimination du travail des enfants. Le 8 mars 1910, lors de la 2e conférence internationale des femmes socialistes à Copen­hague (Danemark), Clara Zetkin, leader socialiste allemande, a proposé l’instauration d’une Journée interna­tionale de la femme. Le 8 mars 1911, pour la première fois, la Journée des femmes a été célébrée avec éclat en Suisse. En 1977, l’Assemblée générale de l’ONU adopte une résolution proclamant une Journée des Nations Unies pour les droits des femmes et la paix internationale.

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