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Industire grafique: Résolution contre l’arrogance de Tamedia

A Bienne, le 1er octobre, les participant·e·s de la Conférence de branche ont discuté des conséquences de la digitalisation pour l’industrie graphique et l’emballage. Par ailleurs, la situation des centres d’impression de Zurich, Berne et Bussigny a aussi passablement préoccupé les imprimeurs. En effet, après la sortie de Tamedia (fin décembre) de l’association faîtière patronale viscom et sa dénonciation du Contrat collectif de travail (CCT), une dégradation des conditions de travail menace les employé·e·s.

 

En soutien avec les salarié·e·s et les commissions du personnel du plus grand imprimeur de presse de Suisse, la Conférence de branche a voté – à l’unanimité – une résolution dont nous reproduisons un extrait ci-dessous.

 

Jusqu’à présent, les commissions du personnel (CoPe) ont réussi à éviter que chaque site ne négocie séparément ses propres conditions de travail et ont été en mesure d’imposer une réunion conjointe des trois CoPe et de la direction opérationnelle des trois centres de Tamedia qui a eu lieu à Berne le 9 septembre dernier. Lors de cette réunion, la discussion a eu pour thème les futures conditions de travail dans les trois sites. Les CoPe ont insisté pour que le CCT de l’industrie graphique soit la base de toutes les discussions et que Tamedia signe à nouveau ce CCT. Cette dernière requête a été rejetée encore une fois par la direction parce que le CCT ne leur donnerait pas suffisamment de marge de manœuvre. La direction des trois centres a annoncé son intention d’introduire la semaine de travail de 42 heures sur tous les sites. Sans contrepartie.

Au cours de ces six premiers mois, Tamedia a enregistré un bénéfice de 58 millions. Mais, pour les actionnaires, cela ne suffit pas. Ils veulent encore plus, en réduisant les coûts entièrement sur le dos des employé·e·s. Il n’est pas admissible qu’un tel groupe qui fait ces bénéfices se soustraie au CCT.

La Conférence de branche de l’industrie graphique et emballage de syndicom exprime le plein soutien à la lutte des travailleuses et travailleurs des trois centres et les invite à ne signer aucun accord, tant que Tamedia ne signera pas le CCT. La Conférence de branche de l’industrie graphique et emballage de syndicom exprime aussi la solidarité aux journalistes de la Tribune de Genève et de 24 heures, touchés eux aussi par des mesures de rationalisation. Nous voulons qu’une bataille commune puisse avoir lieu pour défendre le droit d’avoir non seulement une place de travail mais aussi des bonnes conditions de travail.

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