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La paix du travail n’est pas gratuite

Sur le trottoir étroit devant le lieu de l’assemblée des délégué·e·s de Viscom, il ne restait plus beaucoup de place aux quelque 50 travailleurs venus le 23 avril à Zurich.

 

Ils étaient venus pour rappeler aux délégués de l’association patronale d’appliquer correctement le contrat collectif de travail (CCT) de l’imprimerie négocié en 2013, au lieu d’exiger à nouveau de le renégocier. Car Viscom bloque toujours la déclaration de force obligatoire du CCT 2013.

Auparavant, la direction de l’association avait déjà tenté de convaincre les patrons d’imprimerie. Avec succès : malgré quelques oppositions, l’Assemblée des délégué·e·s de Viscom a décidé de résilier le CCT à fin 2015. La discussion n’a pas porté sur les propositions des syndicats syndicom et syna, qui prévoyaient une prolongation et une mise en œuvre du CCT ainsi qu’un modèle de préretraite élaboré avec Viscom. Pour rappel : sans CCT, l’obligation de respecter la paix du travail n’est plus garantie. Mais elle n’est pas gratuite…

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