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L’USS veut un tournant de la politique économique

Cette exigence a été défendue avec force par les 400 délégué·e·s du congrès de l’USS à Berne. De fait, les vrais problèmes qui se posent ont pour nom : pression sur les salaires, poids des primes des caisses maladie, stress et précarité de l’emploi.

 

La question des conventions collectives de travail (CCT) a occupé les congressistes. La couverture conventionnelle doit passer à 60 %. A cet effet, le Conseil fédéral et le Parlement doivent réduire les obstacles posés à l’exten­sion des CCT. De bonnes CCT constituent au-delà, grâce à des réglementations claires de la durée du travail, un outil efficace contre l’augmentation du stress au travail. Elles permettent aussi de mieux concilier travail et famille, et de diminuer les discriminations salariales à l’encontre des femmes bien que, pour cela, il faille aller plus loin avec une autorité de contrôle.

Des mesures de renforcement des revenus sont nécessaires de toute urgence. Il n’est pas acceptable que la croissance des salaires réels des salarié·e·s se trouve immédiatement réduite à néant par la hausse des primes des caisses maladie. L’USS demande ainsi une hausse substantielle des subsides destinés aux réductions de ces primes. A l’avenir, ces dernières ne devront pas dépasser au maximum 10 % du revenu des ménages. Dans ce but, la Confédération et les cantons doivent relever d’environ 2 milliards de francs les subsides affectés aux réductions des primes. Les congressistes ont débattu de manière intense des conséquences de l’acceptation de l’initiative « Contre l’immigration de masse ». Ils ont réaffirmé que les Accords bilatéraux doivent être préservés. L’USS combattra toute nouvelle discrimination comme l’introduction d’un nouveau statut de saisonnier.

Les salaires et les conditions de travail doivent être mieux protégés. Il faut notamment aussi une protection contre le licenciement et les formes de travail précaire.

Dans d’autres résolutions, l’USS a demandé que la Suisse se retire des négociations sur l’accord TISA. Un tel accord sur la libéralisation des services induirait inévitablement une pression à la libéralisation de nombreuses tâches de service public, comme dans l’approvisionnement en eau, la santé et la formation, ainsi que les transports publics. (USS)

Ré-élections

L’USS a réélu Paul Rechsteiner président, ainsi que Vania Alleva (coprésidente d’Unia) et Giorgio Tuti (président du SEV) respectivement vice-présidente et vice-président de l’USS. (USS)

Remise des diplômes

Quatre nouveaux secrétaires syndicaux ont obtenu le diplôme de « spécialiste de la gestion et du développement des organisations syndicales » remis au Congrès de l’USS. Il s’agit de Valérie Solano (SEV, ex-syndicom), Elisabeth Di Blasi, (syndicom), Matteo Guagenti (Unia) et Elias Toledo (Association du personnel de cabine). (USS)

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