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OUI pour le nouveau CCT de l'industrie graphique

Réunis aujourd’hui à Berne les travailleurs de l’industrie graphique, membres de syndicom et de Syna, ont accepté avec une majorité de 97% le résultat des négociations du nouveau contrat collectif de travail (CCT) qui entrera en vigueur le 1er janvier 2016 et durera au moins 3 ans.

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Les négociations se sont déroulées dans un climat économique difficile pour cette branche et qui dure depuis des années. La décision catastrophique de la Banque nationale suisse du 15 janvier 2015 a accentué les problèmes de la branche. Malgré ce contexte défavorable, les syndicats ont pu défendre les conditions de travail et éviter la diminution des suppléments pour le travail de nuit. Les salaires minimaux pour le personnel qualifié et non qualifié, que viscom voulait éliminer en partie,  restent inchangés dans le CCT. La durée ordinaire du travail fixée à 40h par semaine est maintenue.

 


Première DFO dans l’histoire de l’industrie suisse

Le démantèlement prévu au début de la négociation par viscom n’a pas eu lieu. Viscom voulait par exemple baisser le paiement du salaire en cas de maladie et introduire un article de crise qui aurait libéré les entreprise du respect du CCT pour une période de 24 mois. De plus, la demande de déclaration de force obligatoire (DFO) du CCT sera soumise au SECO le plus vite possible. Ce serait la première DFO dans l’histoire de l’industrie suisse.


Comme c’est déjà actuellement le cas pour les imprimeries de labeur, aussi les imprimeries de journaux auront dès 2016 la possibilité de passer à 42 heures par semaine, ce qui n’était pas permis pour ces dernières avec l’actuel CCT. Mais ces changements ne seront que possibles qu’avec un accord écrit entre la direction et la commission du personnel ou le personnel concerné. L’indemnité de repas et l´allocation complémentaire pour la pause seront intégrés dans le salaire de base de ceux qui en bénéficient aujourd’hui mais ne figureront plus dans le nouveau CCT. Pour ceux qui travaillent en équipe et de nuit la pause fait partie du temps de travail.


Vide contractuel évité
Pour arriver à ce résultat, les syndicats ont certes dû renoncer à leur revendication d’une retraite anticipée. Mais, malgré cela, les syndicats sont contents d’avoir abouti à ce résultat. La menace d’ un vide contractuel qui aurait eu des conséquence graves pour les travailleurs comme pour les entreprises, a ainsi pu être évitée. syndicom et Syna sont de l’avis que les difficultés de la branche ne peuvent pas être résolues ou réglées en jetant le CCT à la poubelle.

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