Pas de flexibilité à sens unique !
La Poste Suisse exige toujours plus de flexibilité. Un sondage réalisé l’an dernier auprès du personnel de PostMail le confirme : dans trois cas sur quatre, la planification du travail ne correspond pas au taux d’occupation des employé(e)s. Ils doivent travailler davantage la plupart du temps et une personne sur quatre ne reçoit son plan de travail qu’une semaine à l’avance.
Cette situation concerne principalement les employé(e)s à temps partiel, souvent les femmes. La flexibilité exigée à sens unique et non rémunérée a un effet négatif sur la vie privée, tant sur le plan physique que mental. Par conséquent, notre objectif est que la flexibilité soit compensée.
Sur la base des résultats du sondage, syndicom s’est entendu avec les responsables de PostMail sur un processus standardisé, selon lequel les besoins des employé(e)s à temps partiel en jours de congé sont déterminés d’un commun accord. Ce n’est qu’un début. Dans le cadre des négociations en cours sur la nouvelle convention collective de travail avec La Poste Suisse, nous exigeons que le processus élaboré s’applique à l’avenir à tous les domaines de La Poste.
La réponse du syndicat est claire : celles et ceux qui demandent à leurs employé(e)s de faire preuve de flexibilité doivent la payer. Nous l’exigeons dans le cadre des négociations CCT en cours avec La Poste. La Poste doit supporter elle-même ces coûts d’opportunité et ne pas les répercuter sur les employé( e)s.
Matteo Antonini, responsable du secteur Logistique
