Pas de salaires inférieurs à 4 200 francs dans la branche Infrastructure de réseau
Les partenaires sociaux de la branche Infrastructure de réseau se sont entendus sur les mesures salariales pour 2020. Elles comportent le relèvement des salaires minimaux dans toute la branche ainsi que des augmentations individuelles de salaire à hauteur de 0,8% de la masse salariale. En particulier les salaires minimaux de la main-d’œuvre non qualifiée ainsi que des électricien-ne-s de réseau avec CFC sont relevés.
Les deux associations patronales, l’association suisse des infrastructures de réseau (SNiv) et l’association des Entreprises d’installation de Lignes aériennes et de Câbles (AELC), et les syndicats syndicom, transfair et Syna ainsi que la FPE ont sensiblement augmenté les salaires minimaux les plus bas lors du deuxième cycle de négociations salariales depuis la déclaration de force obligatoire (DFO) de la convention collective de travail. Les travailleurs non qualifiés toucheront un salaire mensuel d‘au moins CHF 4 200, payé treize fois par an. Selon la qualification et la spécialisation, le salaire minimum des travailleurs professionnels se situera entre 4 450 et 6 700 francs. En outre, la masse salariale soumise augmente de 0,8% à partir du 1er janvier 2020. Grâce au dépôt de la demande de déclaration de force obligatoire des mesures salariales, toutes les entreprises de la branche opérant en Suisse sont tenues de mettre en œuvre ces mesures.
Etape importante pour la branche
En particulier dans la branche Infrastructure de réseau, qui connaît une croissance constante et s’attend à de nouvelles commandes importantes à l’avenir, ces mesures en rapport avec la DFO sont décisives pour faire face à la concurrence étrangère. Ces mesures permettent aux entreprises d’être plus compétitives sur la base du critère de la qualité plutôt que des conditions de travail, et offrent une protection efficace contre la sous-enchère salariale. Les mesures salariales pour 2020 contribuent à stabiliser les conditions de travail dans la branche et à étendre le cadre contraignant de la protection des salariés. Jusqu’à 4 000 employés bénéficient de meilleures conditions de travail et de salaire.