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Premier grand succès

Depuis des mois, syndicom mène une campagne d’envergure contre le démantèlement des offices de poste. Après deux pétitions, des dizaines d’assemblées, d’actions et de marches de protestation, ainsi qu’un travail de persuasion actif auprès des politiques, nous avons remporté un premier succès. 

 

La Berne fédérale bouge enfin. Le Conseil national a accepté à une large majorité une motion contre le démantèlement des offices de postes et le Conseil des Etats traitera bientôt une motion similaire. Même la PostCom, habituellement si docile, a clairement signalé la semaine passée que la loi sur la poste est insuffisante et elle exige, de façon générale, une régulation plus stricte de la branche.

Motion pour de nouveaux critères d’accessibilité

Grâce à l’engagement sans relâche de nos militant·e·s et de nos secrétaires, la protestation a enfin été entendue jusqu’à Berne. Le démantèlement massif entamé en octobre 2016 se heurte maintenant à l’opposition du Conseil national. Les représentant·e·s politiques se sont enfin rendu compte que la loi, trop peu restrictive, induit le démantèlement dans tout le pays. Par 172 voix contre 13, le Conseil national a transmis une motion qui demande une révision des critères légaux d’accessibilité aux prestations postales. syndicom a exigé de La Poste d’attendre les prescriptions du législateur au lieu de miser sur une politique du fait accompli. Mais La Poste poursuit sa démarche (voir article « Sabre au clair »). Il incombe maintenant au Conseil fédéral d’intervenir.

il est nécessaire d’agir !

Dans son rapport annuel, la docile Postcom se prononce aussi dans ce sens : « Compte tenu de l’importance du service public pour la population suisse, ces prescriptions légales ne sont guère satisfaisantes. » De nouvelles réglementations s’imposeront si « la qualité du service universel et le jeu de la concurrence sont mis en péril ».

Citations du Conseil national

  • Jacques-André Maire (PS) :
    « Pour ce qui est des activités sous-traitées par La Poste, nous exigeons que les conditions de travail au sein des entreprises sous-traitantes soient équivalentes à celles contenues dans les conventions collectives de travail en vigueur à La Poste. »
  • Thomas Hardegger (PS) :
    « Une décision de fermeture ne doit pas être prise sur une simple évaluation sommaire des coûts et des bénéfices de La Poste. Il faut un moratoire sur les fermetures si on ne veut pas être placé devant le fait accompli et la situation irrévocable de larges zones dépourvues de tout approvisionnement. »
  • Viola Amherd (PDC) :
    « Notre groupe soutient cette motion au sens d’un service public fort pour tout le pays. »

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