De grandes questions se posent concernant la protection des données, car Swisscom peut théo­riquement relier toutes les données entre elles : données de clients, données commerciales, données privées. Le risque se concrétise ainsi d’avoir un « citoyen de verre », donc un employé totalement transparent. Dès lors, il s’agit de renforcer la protection des données. Swisscom doit aussi investir davantage dans le perfectionnement : quatre heures par collaborateur·trice et par année ne suffisent pas ! Il faut au moins vingt heures : à l’ère numérique, les profils professionnels et les tâches peuvent changer très rapidement.

Il s’agit aussi de réglementer quand et comment Swisscom pourra utiliser le crowdworking, à savoir la mise au concours d’activités sur des plateformes en ligne. Dans ce contexte, nous devons examiner avec Swisscom sa plateforme de service Mila. Car il n’est pas à exclure que Swisscom encou-
rage ainsi le travail au noir et favorise

la sous-enchère salariale. Quant à la consultation, elle doit être renforcée dans les entreprises. De plus, un côté plus humain doit être apporté au travail dans les centres de contact et d’appels. Enfin, la joignabilité doit être limitée au temps de travail. (fsc)