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syndicom est préoccupé au sujet de la liberté de la presse

Le ministère public a signé une ordonnance pénale contre le rédacteur en chef du journal dominical il caffè pour concurrence déloyale et diffamation répétée. Il s’est contenté d’une accusation de diffamation répétée contre les autres journalistes.

Ce qui surprend en particulier, c’est la rapidité de la procédure judiciaire – surtout si l’on considère que les questions dérangeantes soulevées par les journalistes d’ilcaffè sont restées sans réponse.

L’accusation de concurrence déloyale est préoccupante, car elle provoque un effet d’intimidation, risque d’étouffer le débat et entrave les journalistes dans leur recherche de la vérité.

Si l’intérêt public prime, il n’y a aucun thème qui ne puisse être traité, affirme le Conseil suisse de la presse. Dans la recherche de la vérité, les journalistes ont le droit (et le devoir) de dénoncer aussi des institutions influentes. L’Etat doit leur garantir ce droit: c’est ce que stipule la Constitution.

Des enquêtes approfondies empêchent une dérive autoritaire (voire totalitaire) de notre système politique, car elles permettent d’exercer un contrôle sur le pouvoir et de favoriser la représentation des minorités.

Aujourd’hui pourtant, l’information est de plus en plus concentrée entre les mains d’un groupe restreint de personnes, qui cherchent à filtrer les informations susceptibles de nuire à leurs intérêts et à renforcer à leur avantage le contrôle politique sur les médias.yndicom exprime sa solidarité avec les journalistes accusés et leur renouvelle son soutien dans cette importante bataille.

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