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syndicom et impressum dénoncent le groupe NZZ

Le 13 mai 2014, syndicom et impressum ont dénoncé le groupe médias NZZ auprès de l’Inspectorat du travail. Ils lui reprochent de violer la Loi sur le travail et de négliger la protection de la santé à l’égard des journalistes. Le temps de travail n’est en particulier pas saisi auprès des collaborateurs de médias de la NZZ. Une saisie du temps simplifiée serait – dans la mesure où elle est conforme à la loi – plus juste pour la branche, mais elle ne pourrait remplir son but qu’au moyen d’une Convention collective du travail.

Comme le 13 janvier et le 13 février dans le cadre de la campagne « on frappe le 13 du mois ! », une entreprise de médias a été dénoncée pour violation présumée de la Loi sur le travail. Cette fois, la dénonciation d’impressum et de syndicom est dirigée contre le groupe Neue Zürcher Zeitung. Selon les informations en notre possession, la protection de la santé prescrite par la loi serait là aussi négligée. Régulièrement les collaborateurs de médias prennent en charge des tâches qui ne peuvent pas être assurées dans le cadre du temps de travail normal. L’absence de saisie du temps de travail, prévue par la loi, rend souvent impossible une compensation des heures supplémentaires. La surcharge met en danger la santé des collaborateurs.

syndicom et impressum soulignent qu’ils préféreraient que ce genre de problèmes soit réglé entre partenaires sociaux, et non par une dénonciation. Cependant, voilà presque dix ans que ni les éditeurs suisses-alémaniques ni l’association Schweizer Medien ne se montrent disposés à négocier une convention collective de travail.

Les organisations de journalistes insistent sur le fait qu’une saisie du temps de travail simplifiée correspondrait à la manière de travailler de la plupart des collègues. Elles ne demandent pas le retour au timbrage. Une saisie simplifiée du temps de travail ne peut cependant remplir son rôle de protection de la santé dans la branche des médias que si les problèmes liés au temps de travail sont reconnus et réglés via un partenariat social liant association d’employeurs­ et associations d’employés. Ce n’est momentanément pas le cas.

Les organisations de journalistes sont prêtes à entrer en négociations avec l’asso­cia­tion des éditeurs ou avec des entreprises de médias individuelles pour une convention collective de travail.

campagne « on frappe le 13 du mois ! »

Depuis bientôt dix ans, les éditeurs (Tamedia, Ringier, NZZ,...) refusent l’idée d’une CCT pour les journalistes en Suisse alémanique et au Tessin. Pour leur faire comprendre qu’une CCT permettrait de mieux s’occuper des conditions de travail et des atteintes à la santé, une action est organisée tous les 13 du mois, avec le soutien de syndicom et impressum.

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