syndicom exige des mesures de perfectionnement et un plan social au lieu d’un outsourcing et de licenciements au prépresse de la NZZ
Le groupe NZZ démantèle le traitement d’images au prépresse et externalise en Allemagne la production d’annonces. 15 employé-e-s vont perdre leur emploi. syndicom critique la décision d’externalisation et exige la reconversion professionnelle ou le maintien de l’emploi des personnes concernées. Faute de quoi, le plan social négocié début 2015 devra au moins être appliqué.
La dernière suppression de postes, appelée de manière euphémique «réorganisation», concerne le traitement d’images du prépresse et la production d’annonces au groupe NZZ. syndicom critique en particulier la décision d’externaliser en Allemagne la production d’annonces. La NZZ mise ainsi sur les salaires plus bas versés chez notre voisin. Ceci ternit l’image du groupe médiatique suisse sinon attaché aux traditions.
Parce que la numérisation croissante induit des processus de travail toujours plus automatisés, comme pour le traitement d’images du prépresse, les entreprises doivent assumer une responsabilité particulière vis-à-vis du personnel: elles doivent former et reconvertir à temps les personnes concernées et élaborer avec elles de nouvelles perspectives professionnelles. En tant qu’entreprise médiatique socialement responsable, la NZZ doit apporter sa contribution. L’externalisation de domaines entiers de tâches, comme la production d’annonces de la NZZ, doit être fermement réprouvée dans ce contexte.
syndicom soutient le personnel et exige que les responsables de la NZZ reconsidèrent leurs plans d’externalisation. Ils doivent garantir des mesures de reconversion et replacer dans l’entreprise les collègues touchés par la numérisation. Faute de quoi, syndicom exige l’application du plan social, qui a été négocié début 2015 pour les employés licenciés de l’imprimerie NZZ – entre-temps fermée.
