syndicom pour un «autre monde possible»
syndicom participera au Forum social mondial (FSM), à Salvador de Bahia (Brésil), du 13 au 17 mars 2018. Un groupe de 6 membres de notre syndicat fait partie de la délégation (une trentaine de participant-e-s-) organisée par E-CHANGER, organisation non-gouvernementale suisse de coopération solidaire.
La présence de syndicom dans cet espace de rencontre, de réflexion et d’échange de la société civile internationale. Dès le 1er FSM tenu en 2001 à Porto Alegre (Brésil), convoqué comme l’« Anti-Davos du Sud », nous avons été présents. A cette occasion, nous avions appuyé la naissance d’une initiative de communication participative et ouverte, dénommée CIRANDA.Net.
Lors de la session 2018, syndicom co-organise un atelier où il présentera son « Manifeste Travail 4.0. Le monde du travail numérique ». En outre, c’est l’un des organisateurs d’une « Assemblée de convergence sur la transition sociale et écologique », convoquée par une dizaine d’organisations suisses, canadiennes et latino-américaines.
Pourquoi notre syndicat des médias et de la communication participe-t-il au FSM 2018 ? syndicom attache une grande importance au fait d’être acteurs et promoteurs de la solidarité internationale. Les agressions croissantes contre le service public en général, l’offensive en faveur du démantèlement des moyens d’information, la politique contre les conventions collectives de travail, pour prendre ces exemples, sont des menaces réelles en Suisse – dernier exemple en date, l’initiative « No Billag », soumise au vote populaire le 4 mars 2018 -, en Europe, en Amérique latine, en Afrique et en Asie.
Face à des problèmes semblables, la recherche de réponses communes est plus que jamais nécessaire. L’échange, la réflexion, les synergies et l’appui solidaire entre les organisations syndicales et les mouvements sociaux deviennent ainsi une priorité.
Les revendications syndicales devront toujours davantage devenir des thèmes de toute la société, si elles veulent être victorieuses. Un exemplaire significatif : sans oublier sa lutte en faveur de la réforme agraire, le Mouvement des travailleurs ruraux sans terre (MST), du Brésil, a impulsé durant ces dernières années de larges alliances avec des organisations de consommateurs urbains ; avec les défenseurs de l’environnement, il dénonce l’emploi des agro-toxiques et il convoque des plateformes larges de la société brésilienne en faveur de la démocratie et de la citoyenneté.
« L’unité dans la diversité », le « renforcement de la société civile internationale », « les efforts en faveur d’un autre monde possible » ont cessé d’être des consignes abstraites pour renforcer notre pratique syndicale quotidienne, ici et aujourd’hui.