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Tamedia doit assumer ses responsabilités

Malgré la situation économique difficile, le plus important groupe suisse de médias a présenté le 20 août un très bon résultat semes­triel. Son bénéfice s’élève à 71 millions, alors que son résultat par action augmente de 16 %. Sa marge avant amortissements (Ebitda) reste inchangée à 20,2 % !

En parallèle à la stratégie accélérée de digitalisation, il s’est aussi positionné comme le plus grand groupe d’impression grâce à des acquisitions et à de nouveaux mandats (NZZ, Saint-Paul et SNP). Ceci l’engage à assumer ses responsabilités dans les négociations sur le CCT de l’industrie graphique. Mais Tamedia qui, à la table des négociations, se cache derrière de petites entreprises moins rentables, ne s’intéresse jusqu’à maintenant qu’à détériorer les conditions de travail. Or il est exclu que le salaire mensuel des travailleurs de nuit dans les imprimeries soit réduit de centaines de francs et que la durée hebdomadaire de travail des sala­rié·e·s des imprimeries soit augmentée, alors que le plus grand imprimeur de journaux jouit d’une telle situation financière.

En ce qui concerne les conditions de travail dans les rédactions, le groupe joue également un rôle essentiel. Si Tamedia continue de se définir comme éditeur de médias, il doit défendre le journalisme et investir dans les conditions de travail des journalistes et des employé·e·s des rédactions. (syndicom)

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