Une dizaine de salarié-e-s de Messeiller sacrifiés sur l’autel du digital
Le mardi 27 septembre, la quasi-totalité du personnel de l’imprimerie Messeiller et syndicom ont manifesté devant le Grand Conseil neuchâtelois. Malgré cette forte mobilisation, une majorité des député-e-s. a pris la décision de passer d’une version imprimée à une version numérique de la Feuille Officielle (FO) sans report en commission pour examen des conséquences sur les salariés et le patrimoine industriel du canton. Les salariés et syndicom continueront à sa battre pour la défense des emplois.
La quasi-totalité du personnel de l’imprimerie Messeiller et syndicom ont manifesté devant le Grand Conseil neuchâtelois. Un grand nombre de sympathisants étaient également présents pour apporter leur soutien. Malgré cette forte mobilisation, une majorité des député?e?s a pris la décision d’abandonner la version imprimée de la Feuille Officielle (FO) au 31 décembre 2016 sans report en commission pour examen.
Au nom d’économies de bout de chandelle, cette décision du passage abrupte à la digitalisation se fera sans avoir étudié au préalable les conséquences sur les salariés et le patrimoine industriel du canton. Une partie des député?e?s s’est néanmoins montrée sensible aux préoccupations des travailleurs.
Les salarié-e-s et syndicom regrettent fortement cette décision mais estiment néanmoins avoir réussi à créer un débat sur la non prise en considération, dans les discussions préalables, de la situation des travailleurs et travailleuses.
syndicom reste très inquiets des conséquences de cette décision et reviendra rapidement devant le Conseil d’état pour une audition des travailleurs et de leurs représentants afin de se faire entendre sur les mesures qui pourraient être envisagées en cas de licenciement collectif ou, pire, de fermeture de l’imprimerie. Il est à déplorer les prises de positions publique de la direction n’ont pas aidé au renvoi en commission. Au contraire, ces propos ont même été repris en faveur de la disparition de la FO en version papier !
Les salarié-e-s et syndicom continueront à sa battre pour la défense des emplois dans l’industrie graphique.
