Sondage auprès des professionnels des médias indépendants

16% des personnes interrogées travaillent moins de 50%; 41% travaillent entre 50 et 80% et 43% travaillent entre 90 et 100%. 37% des sondé-e-s ont indiqué qu’ils occupaient également un emploi en complément à leur activité libre et indépendante, pour un taux d’occupation (TO) moyen de 40%.  

Près de la moitié des professionnel-e-s des médias interrogé-e-s travaillent depuis plus de quinze ans dans leur profession. Un tiers depuis plus de cinq ans. Seul un-e sondé-e sur dix débute dans sa carrière ou est déjà retraité-e.

46% travaillent depuis plus de quinze ans comme professionnel-le des médias indépendant-e
33% travaillent depuis plus de cinq ans comme professionnel-le des médias indépendant-e
10% sont en début de carrière
11% sont à la retraite, mais travaillent toujours comme professionnel-le des médias indépendant-e (74% avec un TO de 30% ou moins, 26% à 70% ou plus)

En outre, les professionnel-le-s des médias indépendant-e-s ont en moyenne 12 mandataires par année. 22% des participant-e-s au sondage ont même plus de 20 mandataires différents.

84% des sondé-e-s exercent également dans le domaine des relations publiques en parallèle au travail dans le journalisme. Pour 54% d’entre eux, les RP représentent 50% ou plus de leur temps de travail.

Pour 58% des sondé-e-s, les honoraires perçus dans le journalisme ont baissé. Pour 36%, ils sont restés stables et pour 6% ils ont même augmenté.

Seul un tiers des sondé-e-s peut toujours facturer les frais. La grande majorité (57%) peut les décompter dans la moitié au moins des mandats – 14% ne peuvent jamais les facturer.

La pandémie de coronavirus a également un impact sur le volume des commandes des professionnel-e-s des médias indépendant-e-s. Plus de 50% des sondé-e-s jugent l’évolution de la situation négative. Moins de 10% évoquent des répercussions positives.

Près de la moitié des personnes interrogées jugent la situation actuelle convenable – mais sont préoccupés pour l’avenir. Seuls 16% envisagent l’avenir avec optimisme. 36% décrivent la situation comme difficile et recherchent un changement. Dans le cas d’un changement, les professionnel-e-s des médias indépendant-e-s et freelances souhaiteraient se développer dans les domaines suivants:

39% comme freelance dans la branche des médias
15% comme employé-e dans le journalisme
19% comme freelance dans le domaine RP
8% comme employé-e dans le domaine RP
34% comme indépendant-e en-dehors de la branche des médias
19% comme employé-e en-dehors de la branche des médias

Le syndicat syndicom s’engage pour renforcer les professionnel-e-s des médias freelances. Selon les personnes interrogées, le besoin d’action au niveau politique syndical concerne principalement les honoraires, le suivi de la défense (politique) des intérêts des freelances et des prestations.

70% Honoraires dans le journalisme
53% Défense des intérêts (politiques) des freelances
41% Prestations (assurances, offres collectives)
34% Echanges professionnels, mise en réseau
30% Formation continue (offre de cours)
23% Remboursement des frais
19% RP/tarifs corporatifs
15% Aide en début de carrière