Les principales préoccupations du personnel
Le Covid-19 bouleverse le monde du travail : le télétravail à domicile devient de plus en plus la norme, car nombre d’entreprises se sont vues contraintes de l’introduire ou de l’étendre à une partie importante de leurs employé-e-s. Nous sommes convaincus que le travail à distance peut être bénéfique aux employé-e-s, mais uniquement s’il est aménagé conjointement avec les partenaires sociaux.
Swisscom s’est déjà déclaré prêt à ouvrir des négociations avec nous sur des dispositions relatives au télétravail dans la convention collective de travail (CCT). Afin de pouvoir représenter le mieux possible les employé-e-s de Swisscom, nous avons réalisé auprès d’eux un sondage qui porte sur leurs revendications en matière de télétravail à domicile. Plus de 2000 personnes y ont participé jusqu’à fin septembre 2020. Les résultats vont être intégrés directement dans les négociations CCT.
Vue d’ensemble des résultats

Ce qui occupe le plus les employé-e-s qui travaillent à domicile, ce sont les questions concernant les horaires de travail. Vient ensuite la protection de la santé, suivie par les frais occasionnés par la place de travail.
Cette hiérarchie correspond au baromètre du télétravail à domicile, réalisé par syndicom au printemps 2020. Il montre qu’une majorité d’employé-e-s travaillent plus longtemps à domicile – mais qu’ils peuvent y organiser aussi leur temps de travail de manière plus flexible. En outre, la surveillance préoccupe 12% des personnes interrogées.

Les réponses relatives à la surveillance montrent que plus d’un tiers des sondé-e-s accordent une très grande importance au droit de consultation. Ils souhaitent avoir leur mot à dire pour déterminer dans quelle mesure une surveillance du télétravail à domicile doit intervenir.
Presque un quart aurait souhaité que Swisscom fasse preuve de plus de transparence en matière de contrôle du travail. Un dixième apprécierait des moyens (techniques) qui permettent de mieux respecter les pauses et les périodes de repos.

La majorité des personnes ayant répondu concernant la protection de la santé estiment qu’il faut davantage d’options pour entretenir des contacts informels avec l’équipe. Les contacts au sein de l’équipe doivent donc également être possibles en dehors des réunions formelles.
Le contact direct avec les supérieur-e-s hiérarchiques semble moins pertinent dans ce contexte.